La rentrée scolaire : un moment stratégique pour les marques qui s’adressent aux familles

La rentrée scolaire : un moment stratégique pour les marques qui s’adressent aux familles

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La rentrée scolaire : un moment stratégique pour les marques qui s’adressent aux familles 

Chaque mois de septembre, la rentrée scolaire transforme discrètement mais profondément le quotidien des familles. Bien plus qu’un simple retour à l’école, cette période est un temps de transition émotionnellement chargé : nouvelle organisation, résolutions familiales, stress logistique et espoirs de renouveau. 

Pour les marques qui s’adressent aux familles, cette période offre un levier marketing puissant, tant sur le plan émotionnel que fonctionnel. À condition de bien en comprendre les dynamiques. 

La rentrée scolaire : un miroir des émotions parentales

Après la légèreté de l’été, la rentrée des classes marque le retour à un rythme plus structuré. Elle oblige à composer avec des emplois du temps serrés, une logistique dense et une charge mentale accrue. Mais elle réveille aussi un élan sincère : celui de « mieux faire ». Mieux s’organiser, mieux manger, mieux accompagner ses enfants, mieux équilibrer sa vie familiale. 

Pour les marques, c’est une opportunité rare : celle de capter l’attention des familles à un moment où elles sont en quête de repères, de solutions et d’alliés de confiance. Il ne s’agit pas seulement de répondre à des besoins fonctionnels, mais de s’adresser aux aspirations profondes, aux doutes silencieux, aux efforts invisibles. 

Une marque qui comprend cela ne vend pas un produit. Elle propose une aide. Elle devient un soutien, une ressource, parfois même un soulagement. 

Une consommation plus raisonnée, mais toujours engagée pour la rentrée scolaire 

Selon le Baromètre OpinionWay pour Bureau Vallée, le budget moyen consacré aux fournitures scolaires s’élève à 164€, hors cartable (budgété en moyenne à 74€) et calculatrice (91€ en moyenne).  

Si la rentrée scolaire reste un pic de consommation important pour les familles, elle est désormais traversée par une volonté croissante de sobriété et de sens. 

Les familles privilégient désormais en priorité la qualité (94%), suivi du prix le plus bas (75%), la seconde main (39%), les dons (36%) ou encore la mutualisation des achats avec d’autres parents (36%). 

Cela ne signifie pas que les marques sont moins attendues. Au contraire, elles doivent faire plus avec moins : apporter de la valeur ajoutée, renforcer leur utilité perçue et montrer leur engagement. 

Certaines enseignes l’ont bien compris, à l’image de Carrefour, qui a couplé son opération « prix gelés » avec des services concrets : checklist interactive, achats groupés, applications de partage. Une communication moins frontale, mais plus en phase avec la logique émotionnelle des parents en quête de solutions, pas de sur-sollicitations. 

Une rentrée scolaire sous le signe du storytelling 

La rentrée scolaire ne se limite plus aux fournitures. Elle touche toutes les dimensions de la vie familiale et représente pour les marques une véritable opportunité de communication. Le « Back to school » s’élargit désormais à des produits et services qui facilitent l’apprentissage, mais aussi aux vêtements qui se veulent pratiques tout en restant stylés ou encore aux solutions pour des repas équilibrés et faciles à emporter.  

La rentrée scolaire c’est aussi l’organisation du quotidien : services d’aide aux devoirs, solutions de garde, applications pour gérer le planning familial ou encore des outils numériques pour renforcer le lien avec l’école.  

Enfin, elle s’inscrit dans une logique de bien-être et d’équilibre, avec des besoins en santé et vitalité, le choix d’activités extra-scolaires mais aussi la recherche de moments de détente et de partage en famille.  

Aborder la rentrée scolaire comme un moment de vie, et non comme une simple opération commerciale, permet aux marques de créer un véritable storytelling et de renforcer leur proximité avec les familles. 

La rentrée scolaire : tendances émergentes et nouvelles formes d’engagement 

Depuis plusieurs années, les marques affinent leurs stratégies. Le ton se fait plus sincère, les engagements plus visibles, la valeur d’usage mieux mise en avant. 

  • L’influence incarnée : les partenariats avec des influenceurs famille se multiplient, notamment sur Instragram et Tiktok. Des tutoriels d’organisation, des hauls de rentrée ou des routines partagées séduisent des parents en quête de repères réalistes. 
  • La consommation responsable : cartables recyclés, fournitures durables, programmes de reprise, transparence sur les matériaux. Autant d’éléments qui crédibilisent le discours des marques et les ancrent dans des valeurs contemporaines. 
  • Les solutions technologiques gagnent du terrain : les familles adoptent des solutions digitales pour simplifier leur quotidien. Gestion des plannings, achats mutualisés, suivi scolaire ou encore plateformes d’apprentissage. L’essor de l’intelligence artificielle dans l’organisation familiale et le soutien éducatif devrait s’intensifier dès la rentrée 2025. Selon le baromètre OpinionWay pour Bureau Vallée, 41% des parents de moins de 40 ans se disent prêts à utiliser l’IA pour faciliter leurs achats pour l’élaboration de la liste, la sélection des produits ou encore la comparaison des prix.  

Être présent avec justesse pour les familles, un enjeu clé pour les marques 

Certaines enseignes vont encore plus loin, en proposant des expériences hybrides, entre présence physique et activation digitale, pour recréer du lien, générer de l’engagement et enrichir la relation client. 

Les opérations dites « phygitales » (ateliers en magasin, kits personnalisables, événements familiaux relayés en ligne) répondent à ce besoin d’expérience mémorable. Elles incarnent une forme d’attention que les familles valorisent de plus en plus. 

Car c’est bien là que réside la véritable opportunité : dans la capacité des marques à se positionner comme des partenaires du quotidien, pas comme de simples vendeurs. 

La clé du succès : l’authenticité et la pertinence des marques 

La rentrée scolaire n’est pas qu’une période de consommation ; c’est un moment de transformation pour les familles. Les marques qui réussissent sont celles qui comprennent cette dimension, qui s’inscrivent dans une démarche de soutien et de compréhension des enjeux parentaux. 

Il ne s’agit plus de « vendre », mais de « servir» et d’ « accompagner ». 

Pour les marques, la rentrée est une course que l’on gagne en préparant minutieusement chaque étape. C’est le moment d’être audacieux, innovant et pertinent, en se positionnant comme un véritable partenaire des familles. 

Stratégies RP à Noël : un levier incontournable pour les marques Jeux & Jouets 

Stratégies RP à Noël : un levier incontournable pour les marques Jeux & Jouets 

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Stratégies RP à Noël : un levier incontournable pour les marques Jeux & Jouets

Chaque année, Noël s’impose comme LE rendez-vous incontournable pour les marques de jeux et jouets. Mais si les enfants trépignent d’impatience à l’idée d’ouvrir leurs cadeaux, les équipes marketing et RP, elles, sont déjà à pied d’œuvre… depuis des mois. Dans les coulisses, tout se joue bien avant l’arrivée des guirlandes : c’est le moment de bâtir une stratégie de Relations Presse capable de placer les bons produits au bon endroit, au bon moment. Car pour émerger dans les fameuses sélections cadeaux, capter l’attention des journalistes et séduire les familles, il faut bien plus qu’un simple communiqué. Décryptage d’un levier devenu essentiel avec Charlotte Sarboraria notre Directrice clientèle et experte des Relations Presse, pour faire de Noël un véritable booster de visibilité.

Pourquoi Noël est-il une période incontournable pour les marques de l’univers kids en matière de Relations Presse ?

Noël est une période cruciale pour les marques de jeux et jouets, puisqu’elle concentre près de 60% de leur chiffre d’affaires annuel. C’est la saison où tout se joue, à la fois en boutique et dans les médias ! Côté presse, les journalistes recherchent activement des idées originales et des innovations à glisser dans leurs sélections cadeaux, tandis que les parents sont en pleine recherche d’idées pour trouver le cadeau parfait pour leur enfant. Dans ce contexte, une campagne de relations presse bien orchestrée en amont permet aux marques de se démarquer, de maximiser leur visibilité et de s’imposer dans l’esprit des familles au moment le plus stratégique de l’année.

En quoi les RP Noël influencent-elles concrètement les décisions d’achat des familles ?

Elles jouent un rôle clé dans le processus d’achat des familles car elles interviennent au moment où l’attention des parents est à son maximum. En quête d’idées et d’inspirations, ces derniers sont particulièrement sensibles aux recommandations de sources qu’ils jugent fiables. Lorsqu’un produit est mis en avant dans un média de référence, il bénéficie d’une caution éditoriale forte, perçue comme objective, ce qui rassure et oriente concrètement les choix d’achat. Les campagnes RP permettent en outre de toucher les familles à travers une diversité de canaux — presse écrite, webzines, émissions TV ou radio, et même réseaux sociaux des médias — favorisant une présence répétée et cohérente dans leur quotidien. Cette répétition contribue à ancrer les marques et produits dans leur esprit au moment clé de l’achat. Chaque année, certains jouets ou jeux émergent comme des incontournables, non seulement parce qu’ils répondent à des tendances de consommation fortes, mais aussi parce qu’ils ont été relayés par les médias.

Comment notre agence accompagne-t-elle les marques dans la mise en place de campagnes RP pour Noël ?

Une campagne de relations presse pour Noël se prépare bien plus tôt qu’on ne le pense. Chez nous, la saison démarre avant même l’été. Cette anticipation stratégique permet de garantir aux marques une présence forte et pertinente dans les sélections médias de fin d’année. Mais nous savons aussi faire preuve d’agilité : lorsqu’une marque nous sollicite en dernière minute, nous sommes capables d’activer rapidement une campagne efficace, en adaptant le ciblage et les messages pour rester performants. Ce type de mobilisation express a déjà porté ses fruits.

Notre mission démarre donc dans le meilleur des cas durant le mois de juin. Nous aidons les marques à structurer leur stratégie RP en les conseillant sur la sélection des produits à fort potentiel médiatique. Nous rédigeons des outils presse sur mesure, notamment le dossier de presse Noël, conçu comme un véritable support d’inspiration. Ce dernier ne doit pas se limiter à une fonctionnalité de catalogue, il doit raconter une histoire, mettre en scène l’univers de la marque, valoriser ses jeux et jouets et capter l’intérêt des journalistes, déjà sursollicités, à travers un storytelling authentique.

Nous réalisons une veille quotidienne sur le marché du jouet, les tendances émergentes et les sujets porteurs, pour toujours proposer le bon angle au bon moment et au bon média. Cette approche proactive nous permet d’anticiper les attentes des journalistes et d’adapter nos actions avec justesse. Notre objectif final : créer le buzz bien avant le pic d’achats, afin de maximiser la visibilité des marques et leur présence dans les sélections de fin d’année.

En quoi notre spécialisation « Kids » fait-elle la différence dans les campagnes RP de Noël ?

Notre spécialisation dans l’univers Kids & Famille est un véritable levier de performance pour les campagnes RP de Noël. Elle nous permet d’activer immédiatement un réseau solide et qualifié de journalistes, déjà sensibles à cet univers. Ce lien de confiance, construit sur la durée, favorise une meilleure réactivité, une couverture plus naturelle et souvent un accès privilégié aux sélections clés de fin d’année.

Mais au-delà du réseau, c’est aussi notre compréhension des attentes des parents, des enfants, et des tendances du secteur qui fait la différence. Nous savons comment positionner un produit dans un contexte éditorial pertinent, quels arguments valoriser, et comment adapter le discours selon les cibles médias, qu’il s’agisse de presse parentale, de lifestyle, de médias jeunesse ou de supports spécialisés.

Peux-tu partager un exemple de campagne réussie ?

Il y a deux ans, nous avons été sollicités par Bandai pour orchestrer le lancement du Tamagotchi Uni, marquant le grand retour de ce compagnon interactif emblématique des années 90. Ce relancement s’est parfaitement inscrit dans une double dynamique porteuse : d’un côté, la montée en puissance des compagnons interactifs, et de l’autre, l’engouement pour les jouets « revival » qui séduisent les enfants… mais aussi les adultes nostalgiques, en particulier les « kidultes ». Notre stratégie a consisté à positionner le Tamagotchi Uni comme acteur central d’une tendance émergente, tout en capitalisant sur la puissance affective de la marque auprès des Millenials. La simultanéité avec d’autres lancements du même type (ex : Bitzee, Furby…) a d’ailleurs renforcé l’effet de tendance, rendant le sujet encore plus attractif pour les médias.

Les résultats ont été au rendez-vous :

  • Plus de 70 retombées presse en l’espace de 4 mois,
  • Une forte visibilité en télévision et en radio, avec des passages sur BFM TV, France 2, RTL, Europe 2 ou encore France Info,
  • Une couverture dans la presse écrite et digitale grand public et parentale, avec des titres tels que Les Échos, Magicmaman, Parents, Doctissimo, Cosmopolitan, Biba, Femme Actuelle…

Cette campagne nous a permis de jongler habilement entre deux univers médiatiques : celui des nouvelles tendances des jouets interactifs, et celui des produits cultes revisités. Résultat : un fort impact, un élargissement du ciblage et une excellente perception de la marque auprès de différentes générations.

Quels sont les bénéfices concrets que peut attendre une marque de jouets d’une campagne RP bien orchestrée à Noël ?

Cela permet aux marques de bénéficier d’une visibilité accrue dans les médias, d’une crédibilité renforcée et souvent un effet direct sur les ventes. Mais au-delà de ça une campagne RP bien menée peut aussi aider une marque à nouer des liens durables avec des journalistes, ce qui est précieux pour les prochains lancements ou temps forts.

Quel serait ton conseil numéro un pour réussir sa campagne RP de Noël ?

Anticiper. C’est vraiment la clé. Les rédactions commencent à préparer leurs contenus de Noël dès la rentrée, parfois même en plein été pour les magazines mensuels ou les hors-séries cadeaux. Plus une marque est prête tôt, plus elle a de chances d’intégrer les sélections les plus stratégiques.

Comment les habitudes médiatiques des enfants et adolescents ont-elles évolué à l’ère numérique ? 

Comment les habitudes médiatiques des enfants et adolescents ont-elles évolué à l’ère numérique ? 

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Comment les habitudes médiatiques des enfants et adolescents ont-elles évolué à l’ère numérique ?

De la télévision aux réseaux sociaux, de nouvelles tendances émergent avec l’essor des technologies numériques. 

La consommation des médias chez les enfants avant l’ère du numérique 

Avant l’essor du numérique, les enfants s’informaient et se divertissaient principalement via des médias traditionnels. Dans les années 70 et 80, la radio jouait un rôle clé en tant que source d’information et de divertissement pour les plus jeunes. Des émissions jeunesse comme Salut les p’tits loups ou Les Histoires du Pince Oreille permettaient aux enfants d’écouter des contes, des chansons et des feuilletons radiophoniques. C’était un média incontournable avant que la télévision ne s’impose progressivement dans les foyers. 

Avec l’essor de la télévision dans les années 80 et 90, celle-ci devient le média dominant dans le quotidien des enfants. Des programmes comme Le Club Dorothée, Les Minikeums ou Disney Club rythmaient leurs journées, diffusés à des horaires stratégiques : le matin avant l’école, l’après-midi ou le week-end. Les chaînes spécialisées, telles que Disney Channel ou Nickelodeon, étaient les piliers d’un divertissement passif et linéaire, où les jeunes spectateurs regardaient les programmes sans possibilité de choix. 

En complément, la presse jeunesse a toujours occupé une place essentielle dans l’apprentissage et le divertissement des enfants. Les magazines pour enfants, tels que Pomme d’Api, Astrapi ou J’aime Lire, accompagnent ainsi les premiers pas des jeunes lecteurs, tandis que les bandes dessinées comme Tom-Tom et Nana, Max et Lili et plus récemment Anatole Latuile, Mortelle Adèle, Ariol… leur permettent de retrouver des héros familiers et de développer un lien affectif avec la lecture. Cet attachement aux personnages et aux histoires encourage d’ailleurs les familles à prolonger l’expérience à la maison, en abonnant leurs enfants à leurs magazines préférés. Cette diversité de médias offrait aux enfants un large choix de contenus, tout en restant encadrée par un contrôle parental fort. Les horaires de visionnage étaient limités et les contenus accessibles, filtrés par les parents, garantissant une certaine maîtrise des messages auxquels les enfants étaient exposés. Une époque où les médias se consommaient de manière plus encadrée, bien loin de la liberté offerte aujourd’hui par le numérique. 

L’impact des nouvelles technologies : l’ère du numérique et de l’interactivité

Avec l’essor d’Internet à la fin des années 90 et au début des années 2000, les habitudes médiatiques des jeunes ont profondément évolué. L’accès au web a marqué une rupture, donnant naissance aux premières plateformes en ligne comme MSN, Skyblog ou Habbo Hôtel, où les enfants et adolescents ont commencé à interagir et à produire leurs propres contenus.

L’ordinateur devient alors le premier support d’accès au numérique, avant que les smartphones et tablettes ne s’imposent dans les années 2010.

Progressivement, l’ordinateur s’impose dans les foyers, devenant un outil central pour l’apprentissage et le divertissement. Puis, l’arrivée des smartphones et tablettes, bien plus tard, a renforcé cette mutation, permettant un usage quasi permanent aux médias numériques.

Aujourd’hui, ces outils sont plus ancrés que jamais dans le quotidien des enfants. En 2024, selon une étude de l’Observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique réalisée par Ipsos, 56% des enfants âgés de 7 à 10 ans possèdent une tablette, principalement utilisée pour regarder leurs programmes préférés. L’étude met également en évidence que 70% des enfants de 7 à 17 ans se connectent quotidiennement à Internet, illustrant un usage précoce et en constante progression du numérique. Internet s’impose désormais comme le centre de leur consommation médiatique, leur offrant un accès immédiat aux contenus, à la demande et sans contrainte de temps.

Qui plus est, les plateformes de streaming, comme YouTube, Netflix ou Disney+, ont révolutionné les habitudes. La série « Bluey » sur Disney+ est devenue un phénomène mondial, disponible dans 140 pays. Suivant l’histoire d’une famille de bouviers, elle fascine par sa simplicité et sa capacité à aider les enfants à comprendre leurs émotions. Disney prévoit même une adaptation cinématographique en 2027. Parallèlement, Netflix avait révolutionné le format en 2017 avec des dessins animés interactifs comme « L’épopée du Chat Potté » ou encore « Gaby et la maison magique », ce dernier étant prévu pour une adaptation cinématographique en 2025. Les enfants peuvent à présent choisir leur propre scénario, passant de spectateurs passifs à acteurs de leur divertissement, permettant une expérience de visionnage unique et immersive. Les algorithmes de recommandation personnalisés sur YouTube leur permettent d’explorer des contenus adaptés à leurs goûts, et basés sur leurs précédents visionnages, temps passés sur la vidéo, renforçant ainsi une consommation active et autonome. YouTube Kids, lancé il y a presque dix ans, reste un outil incontournable permettant de centraliser les contenus adaptés à une cible plus jeune, mais 2024 voit émerger des plateformes locales adaptées. C’est en juillet 2024 que le leader dans la presse jeunesse Bayard Jeunesse lance BayaM, sa nouvelle plateforme par abonnement pour enfants et adolescents. Comportant vidéo, audio, écrit, jeux, sans algorithme et avec une offre entièrement éditorialisée qui mise sur un contenu éducatif et sécurisé.

Afin de s’adapter aux nouvelles pratiques médiatiques des jeunes, Le Monde des ados a lancé une nouvelle formule combinant édition papier et plateforme numérique. Désormais, le journal propose une version hebdomadaire imprimée pour les abonnés, tandis que son site web offre un suivi quotidien de l’actualité dans un format interactif et sécurisé. « Beaucoup d’enfants n’ont pas encore accès à un smartphone, et leurs parents veulent qu’ils gardent un lien avec le papier. En parallèle, nous proposons une plateforme avec les codes des réseaux sociaux, mais dans un environnement sécurisé », explique Lise Martin, rédactrice en chef. En complément, Le Monde des ados investit WhatsApp, où sa chaîne d’actualité rassemble déjà près de 100 000 abonnés.

Parallèlement, les podcasts connaissent un essor remarquable auprès du jeune public. De plus en plus d’enfants et d’adolescents se tournent vers ces formats audios immersifs, qui offrent une alternative aux écrans tout en stimulant leur imagination. Des plateformes comme Spotify, Audible et Apple Podcasts proposent aujourd’hui des contenus adaptés aux plus jeunes, allant des histoires aux séries éducatives en passant par des émissions interactives.

Les podcasts jeunesse se démarquent comme un support privilégié pour informer et divertir les jeunes générations. En 2023, une étude réalisée par Unique Heritage Media souligne l’émergence du support audio : 67% des jeunes entre 8 et 18 ans en écoutent, que ce soit pour se distraire, s’instruire ou répondre aux demandes des établissements scolaires.

Parmi ces acteurs majeurs, Bayard Jeunesse se distingue avec 20 millions d’écoutes cumulées sur ses différentes productions. L’éditeur propose une offre variée adaptée à tous les âges, dont « La Grande Histoire de Pomme d’Api » (3-7 ans), classée en 48ème position parmi les podcasts les plus écoutés dans la catégorie Famille en janvier 2025 avec plus de 115 111 téléchargements en France, selon l’ACPM. On retrouve « Qui a inventé ? » d’Images Doc (7-12 ans), occupant la 89ᵉ position avec 47 285 téléchargements. Son catalogue s’enrichit aussi d’autres podcasts populaires, tels que « Le Club de Lulu » d’Astrapi (7-11 ans) ou encore « Petits Curieux » (7-12 ans).

Au-delà, d’autres productions audio s’imposent également comme des références auprès de ce public. C’est le cas de “Les Odyssées” ou “Toudou” de France Inter, “Une histoire et…Oli” des contes pour les 5-7 ans, permettent aux enfants d’explorer des récits captivants tout en limitant leur exposition aux écrans. Ce succès s’explique par sa flexibilité et son accessibilité, s’intégrant naturellement dans le quotidien des familles, notamment lors des trajets en voiture, avant le coucher ou en complément des temps de lecture.

 

Les influenceurs : dans le quotidien des jeunes générations  

Les influenceurs, devenus des modèles pour les jeunes générations, sont maintenant incontournables dans les habitudes médiatiques et de consommation des enfants en France. Grâce à leurs contenus engageants et à leur proximité apparente, ils influencent non seulement les tendances culturelles, mais aussi les comportements d’achat des plus jeunes.

Un exemple récent est Squeezie, pendant longtemps le Youtubeur français le plus suivi jusqu’à l’année dernière, a lancé une levée de fonds exceptionnelle pour le Secours Populaire. En mobilisant son immense communauté, il a associé son humour et sa créativité à une cause caritative, comme le montre son projet musical Hit des années 2000. Les bénéfices générés par les ventes de ces chansons ont été intégralement reversés à l’association, renforçant ainsi l’idée que les influenceurs peuvent allier divertissement et engagement social. De son côté, Marie Lopez, alias EnjoyPhoenix, a orienté son contenu vers des sujets écologiques, devenant une voix importante dans la lutte contre la surconsommation. Elle a été parmi les premières à refuser les dotations excessives de marques pour sensibiliser à la réduction des déchets et promouvoir une consommation plus responsable. Son approche inspire de nombreuses jeunes filles à adopter des habitudes durables et respectueuses de l’environnement. Dans le même esprit, des créateurs comme HugoDécrypte captivent les jeunes adolescents en simplifiant des sujets complexes comme le climat ou la politique, tout en leur apprenant à exercer un regard critique sur les informations qu’ils consomment. Ce type de contenu éducatif, accessible et bien structuré, joue un rôle crucial dans l’éducation médiatique et la sensibilisation des jeunes à des enjeux majeurs.

Toutefois, l’essor des partenariats avec les influenceurs et créateurs de contenus soulève des questions éthiques. La frontière entre le contenu divertissant et la publicité devient de plus en plus floue, notamment avec l’augmentation des contenus sponsorisés non signalés de manière transparente. Ce flou est particulièrement préoccupant pour les jeunes audiences, souvent moins aptes à distinguer un partenariat commercial d’un avis authentique. En conséquence, les régulateurs, tels que l’ARPP (Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité dont Com&Kids est membre, ont renforcé les règles encadrant les collaborations, exigeant que les mentions légales soient clairement visibles pour garantir une transparence totale.

Cela démontre que les influenceurs occupent un rôle ambivalent : d’un côté, ils représentent une opportunité unique pour engager les jeunes générations sur des causes importantes, comme l’écologie ou la solidarité ; de l’autre, leur puissance médiatique soulève des enjeux éthiques et nécessite une régulation stricte pour leur jeune audience.

Tendances futures : quels médias pour les enfants de demain ?

L’évolution des technologies numériques annonce des innovations prometteuses :

Réalité augmentée (AR) et virtuelle (VR) :

En 2025, les jeux VR adaptés aux enfants redéfinissent l’apprentissage en mêlant immersion et interactivité. Par exemple, des jeux comme Titans of Space permettent aux enfants d’explorer le système solaire dans un environnement simulé, tandis que Reading World VR propose des aventures interactives pour apprendre à lire de manière ludique. Cependant, la participation des parents est essentielle pour garantir une expérience sécurisée et bénéfique. Par ailleurs, des outils de contrôle parental intégrés aux casques VR permettent de restreindre l’accès à des contenus inappropriés.

Intelligence artificielle (IA) :

Les assistants vocaux comme Amazon Alexa Kids, disponibles en France depuis 2022, montrent déjà comment l’intelligence artificielle peut s’adapter aux besoins spécifiques des enfants. Avec des réponses adaptées à leur âge, des jeux éducatifs et des récits interactifs, Alexa Kids contribue à enrichir leur expérience numérique en toute sécurité.

Sécurité en ligne accrue :

La protection des enfants en ligne reste un défi majeur. C’est pourquoi l’Union européenne travaille activement à travers des initiatives comme la Stratégie BIK+ (Better Internet for Kids) pour collaborer avec les géants technologiques et renforcer les mesures de sécurité. Par exemple, la loi française SREN (Sécuriser et réguler l’espace numérique), adoptée en mai 2024, impose des sanctions aux plateformes qui ne respectent pas les restrictions d’âge ou n’éliminent pas les contenus inappropriés. Instagram, de son côté, a lancé les “Comptes Ado” une initiative visant à protéger les jeunes utilisateurs en intégrant automatiquement des restrictions adaptées à leur âge. Ce dispositif limite les interactions avec des inconnus, restreint l’accès à certains contenus sensibles et impose des paramètres de confidentialité renforcés. De plus, les moins de 16 ans doivent obtenir l’autorisation parentale pour modifier ces protections, permettant ainsi aux familles de mieux encadrer l’utilisation des réseaux sociaux. Ces mesures s’inscrivent dans une volonté plus large de sécuriser l’expérience numérique des plus jeunes et d’apaiser les inquiétudes des parents face à l’hyperconnexion.

 

Conclusion 

L’évolution des technologies a profondément transformé la consommation médiatique des enfants et des adolescents, offrant des expériences immersives, interactives et éducatives. Cependant, cette révolution numérique s’accompagne de défis majeurs, notamment en matière de protection en ligne, de transparence et d’éthique. Entre streaming, podcasts et réseaux sociaux, les médias jeunesse évoluent pour s’adapter aux usages d’une génération ultra-connectée, tout en préservant leur mission éducative.

L’enjeu pour les parents, éducateurs et régulateurs est désormais d’encadrer cette hyperconnexion tout en garantissant un équilibre entre innovation et sécurité, afin de permettre aux jeunes générations de tirer pleinement parti des opportunités qu’offrent ces nouveaux médias, tout en préservant leur bien-être.

Les grands-parents, acteurs clés du marché de la jeunesse

Les grands-parents, acteurs clés du marché de la jeunesse

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Les grands-parents, acteurs clés du marché de la jeunesse

Avec le recul de l’âge auquel les femmes ont leur premier enfant, l’augmentation de l’espérance de vie et la baisse de la natalité, le statut de grand-parent a profondément changé allant de figures d’autorité et de soutient à pilier intégré à la famille moderne.

Cette évolution, visible dans de nombreuses sphères, se révèle particulièrement marquée dans le secteur des enfants et des jouets, où leur impact économique et relationnel est crucial. Aujourd’hui, ces derniers ne sont plus seulement des soutiens familiaux, mais également des acteurs économiques influents, jouant un rôle déterminant dans les dynamiques du secteur jeunesse.

Grands-parents : un rôle au-delà du soutien

Les valeurs traditionnelles patriarcales qui régissaient la famille ont cédé la place à des valeurs de partage et de complicité entre les grands-parents et leurs petits-enfants. L’intergénérationnalité et le besoin de transmission se montrent de plus en plus importants pour les séniors.

Les grands-parents apportent également un soutien financier important. Près des deux tiers ont offert ou anticipé une aide financière pour alléger les contraintes budgétaires des jeunes parents. Leurs dépenses concernent principalement l’alimentation, les jouets, les cadeaux, le transport et les loisirs. Ils ne se contentent plus de soutenir leurs familles de manière occasionnelle. Ils sont devenus des acteurs indispensables dans le quotidien des jeunes générations, tant par leur présence physique que par leur aide financière. Ces informations, issues de l’étude de l’Observatoire E.Leclerc des Nouvelles Consommations, montrent également que 83 % des grands-parents admettent dépenser davantage lorsqu’ils s’occupent de leurs petits-enfants. Cette générosité se traduit par un budget annuel moyen de 1 650 €. Durant les vacances, ce montant peut augmenter considérablement, englobant les sorties, l’alimentation et les cadeaux. Ces efforts contribuent directement au bien-être des enfants, tout en allégeant la charge des parents.

Si les grands-parents sont généreux, leur rôle économique n’est pas exempt de défis. Près de 57 % des grands-parents avouent dépasser leur budget pour faire plaisir à leurs petits-enfants. Cette dépense supplémentaire se justifie par leur volonté de transmettre des valeurs et de renforcer les liens affectifs.

Les dépenses se répartissent de manière significative :

  • 390 € pour les transports, souvent liés aux visites ou aux activités avec les petits-enfants.
  • 293 € pour les jouets et cadeaux, avec une préférence pour les articles éducatifs.
  • 148 € pour l’habillement, privilégiant souvent des marques éthiques.

Malgré ces montants, certains grands-parents adoptent des stratégies pour optimiser leur budget.

L’épanouissement mutuel des grands-parents et des petits-enfants à travers ces échanges démontre que leur rôle va bien au-delà de l’apport financier. Ils deviennent des repères affectifs et des figures de transmission, indispensables dans le développement émotionnel des enfants.

L’évolution des comportements de consommation chez les grands-parents

L’investissement des grands-parents dans la vie de leurs petits-enfants s’illustre également par leurs choix de consommation, souvent guidés par un souci de qualité et de responsabilité. Une enquête Ipsos montre que 36 % des grands-parents achètent davantage de produits bio lorsqu’ils cuisinent pour leurs petits-enfants, et 37 % privilégient les produits locaux. Ces choix traduisent une volonté de transmettre des habitudes de consommation saines et respectueuses de l’environnement. Cette démarche s’étend aux achats de jouets. Les grands-parents, soucieux du développement intellectuel et émotionnel des enfants, optent souvent pour des jeux éducatifs ou collaboratifs.

Ces objets permettent d’allier apprentissage et plaisir, renforçant à la fois les compétences des enfants et les liens familiaux. L’investissement des grands-parents ne se limite pas aux biens matériels. En effet, Ipsos en partenariat avec l’Observatoire E.Leclerc des nouvelles consommations, publies que 80 % des grands-parents déclarent être prêts à dépenser davantage pour offrir des expériences culturelles ou éducatives à leurs petits-enfants selon l’enquête. Ces activités, comme les sorties au musée, les ateliers créatifs ou les spectacles, constituent autant d’occasions de transmettre des valeurs et de renforcer les relations intergénérationnelles.

Devenir grands-parents déclenche souvent de nouveaux comportements de consommation. Comme le souligne l’étude récente The Senior List sur ce sujet, 63 % des grands-parents ont découvert de nouvelles marques après la naissance de leurs petits-enfants, plaçant le fait de devenir grand parent comme évènement changeant profondément la personne concernée. Ils sont également très attentifs à la composition des produits, avec 83 % d’entre eux scrutant les étiquettes pour s’assurer de la qualité et de la sécurité des produits.

Une dynamique intergénérationnelle enrichissante

Au-delà de ces aspects matériels, les interactions entre grands-parents et petits-enfants jouent un rôle central dans l’équilibre familial. D’après une étude américaine réalisée par The Senior List, citée par Parents.fr, 75 % des grands-parents jugent le temps passé avec leurs petits-enfants comme la forme d’aide la plus gratifiante. Ces moments de complicité permettent de transmettre des traditions, de renforcer les valeurs familiales et de partager des enseignements de vie.

L’arrivée d’un petit-enfant chamboule souvent les rythmes de vie des grands-parents. Toujours selon l’Institut E. Leclerc, 61 % des grands-parents déclarent que la naissance de leur premier petit-enfant a significativement modifié leur quotidien. Malgré cela, 37 % d’entre eux estiment que leurs enfants ne leur confient pas assez souvent leurs petits-enfants.

Les grands-parents se montrent surtout très soucieux de bien faire, selon la psychologue Marie-Françoise Fuchs. Ils ont une forte volonté de séduction envers leurs petits-enfants, ce qui peut parfois provoquer des conflits avec les parents. Cette dynamique reflète leur désir d’affirmer leur indépendance dans la relation avec leurs petits-enfants.

Les grands-parents : une cible stratégique pour les marques

Les marques ont bien compris l’importance des grands-parents en tant que cible. Elles adaptent leurs stratégies marketing en mettant en avant des valeurs comme la durabilité, la transmission et l’authenticité, répondant ainsi à leurs attentes spécifiques. Les campagnes axées sur les produits bio ou fabriqués localement rencontrent un franc succès auprès de cette audience exigeante et connectée. Les jouets interactifs, les articles axés sur la sécurité ou encore les produits éco-responsables suscitent particulièrement leur intérêt. En valorisant des produits éthiques, sûrs et durables, les marques répondent non seulement aux besoins des grands-parents, mais aussi à leur désir de transmettre des valeurs positives aux jeunes générations.

De plus, l’attachement des grands-parents aux expériences de qualité ouvre la voie à des initiatives marketing innovantes. Les marques investissent dans des expériences immersives, comme des ateliers en magasin ou des animations, qui renforcent l’engagement émotionnel de cette cible. Ces événements permettent également de consolider leur rôle de prescripteurs d’achat en favorisant des moments de partage avec leurs petits-enfants.

Cette implication croissante des grands-parents dans la vie de leurs petits-enfants s’accompagne d’une adoption accrue des outils numériques. Ce virage numérique leur permet de devenir des prescripteurs d’achat influents, en particulier grâce aux plateformes en ligne où ils peuvent explorer, comparer et commander des produits répondant aux besoins spécifiques des enfants. Les marques exploitent cet engouement pour le digital en développant des contenus pédagogiques et interactifs, tels que des guides d’achat dédiés ou des tutoriels mettant en avant les bénéfices de leurs produits pour le développement des enfants.

Les grands-parents représentent aujourd’hui une clientèle stratégique dans le secteur des enfants, offrant aux marques une opportunité unique de répondre à leurs attentes en matière de qualité, sécurité et durabilité tout en consolidant leur place dans les foyers. En misant sur cette audience, les entreprises participent non seulement au renforcement des liens familiaux, mais également à l’épanouissement des jeunes générations.

Les grands-parents : piliers de la consommation intergénérationnelle

Les grands-parents sont devenus des acteurs essentiels dans la consommation liée à la jeunesse, transformant à la fois les dynamiques familiales et les marchés dédiés aux enfants. Leur rôle a évolué de simples soutiens affectifs à prescripteurs d’achat influents, portés par leur désir de partager des moments privilégiés avec leurs petits-enfants et leur capacité à s’adapter aux nouvelles technologies et tendances. Cette évolution souligne leur générosité, leur engagement affectif et leur position de transmetteurs de valeurs, les plaçant au cœur des stratégies des marques. Pour les entreprises de jouets et de puériculture, s’adresser à ce public représente une opportunité unique de répondre à leurs attentes en matière de qualité, sécurité et durabilité, tout en valorisant leur rôle intergénérationnel. En les intégrant pleinement dans leurs démarches, les marques peuvent renforcer les liens familiaux et accompagner l’épanouissement des jeunes générations.

 

Source :

*Observatoire E.Leclerc des Nouvelles Consommations en partenariat avec IPSOS

* Grandparents Spend an Average of $4,000 a Year on Grandkids, The Senior List,

Quand apprendre devient un jeu d’enfant ! L’impact des jeux éducatifs sur les plus jeunes

Quand apprendre devient un jeu d’enfant ! L’impact des jeux éducatifs sur les plus jeunes

dessins animés enfant

Quand apprendre devient un jeu d’enfant !  L’impact des jeux éducatifs sur les plus jeunes

Les jeux éducatifs ont une longue histoire et les premières mentions de l’utilisation du jeu à des fins éducatives remontent à l’Antiquité. Des philosophes comme Quintilien et Platon prônaient déjà l’idée que l’apprentissage devait être associé au jeu. Puis au fil du temps, les jeux éducatifs ont évolué au rythme des idées pédagogiques et des besoins sociétaux. Aujourd’hui, ils sont toujours très plébiscités par les parents et s’imposent comme des outils incontournables pour permettre aux enfants d’apprendre tout en s’amusant.

Que ce soit à la maison, à l’école ou dans toute autre structure pédagogique, ces jeux permettent de combiner apprentissage et divertissement. De nombreuses études ont démontré les multiples bienfaits de ces jeux éducatifs sur le plan intellectuel, social et émotionnel.

Les jeux éducatifs, de véritables boosters pour le développement cognitif des enfants

Selon les psychologues, l’interaction entre l’enfant et les jeux éducatifs produit des résultats tangibles sur son développement intellectuel. Par exemple, lorsqu’un enfant réalise une construction, il comprend rapidement que ses actions ont des conséquences : s’il touche la structure, elle peut s’écrouler. Cela va l’aider à résoudre des problèmes de plus en plus complexes.

Au-delà de cette réflexion, d’autres compétences essentielles sont développées. Par exemple, des jeux comme les puzzles permettent de stimuler leur motricité fine et d’accroître leur sens logique. Les jeux de société, quant à eux, aident à structurer la pensée et à améliorer la concentration.

Les jeux éducatifs stimulent également tous les sens des enfants. En manipulant les différents objets comme des cartes ou des pions, les tout-petits vont découvrir des textures, des couleurs et même des sons parfois. Toute cette exploration sensorielle va les aider à grandir en douceur et à enrichir également leur vocabulaire.

Les jeux éducatifs permettent de développer les connaissances

Ces derniers peuvent couvrir une grande variété de domaines, que ce soit les sciences, les mathématiques, les langues ou encore la géographie… Apprendre de manière ludique est un très bon moyen pour favoriser la mémorisation.

Certains jeux éducatifs permettent également d’ancrer de bonnes pratiques dès le plus jeune âge tout en renforçant conscience environnementale des enfants. Plusieurs études ont démontré que les enfants exposés dès leur plus jeune âge à des jeux sur la protection de la nature développaient une plus grande sensibilité aux questions écologiques et intégraient plus facilement des comportements écoresponsables dans leur quotidien. Des jeux comme « Sauve ta Planète » axés sur des concepts tels que la gestion des ressources et la protection de la biodiversité, permettent d’introduire des notions complexes de manière ludique et accessible pour les enfants. Ces jeux ne se contentent pas de divertir, mais offrent une véritable éducation écologique dès le plus jeune âge, participant ainsi à former des citoyens plus conscients des enjeux environnementaux contemporains.

En les sensibilisant à l’importance du respect de la nature et de l’environnement grâce à ces jeux, ils rendent accessibles des concepts complexes comme la biodiversité, le réchauffement climatique ou la gestion des ressources, tout en inculquant de manière ludique les bonnes pratiques à adopter au quotidien. Ces jeux favorisent ainsi l’émergence d’une génération plus consciente, plus respectueuse et mieux préparée à relever les défis environnementaux de demain.

Un apprentissage social en douceur pour les enfants, grâce aux jeux éducatifs

Au-delà des compétences intellectuelles, les jeux éducatifs sont également d’excellents moyens pour développer des compétences sociales qui seront essentielles pour l’enfant plus tard. Lorsqu’un enfant joue avec d’autres camarades, il apprend à partager, à attendre son tour et à faire des compromis. Ces interactions vont l’aider à se préparer en douceur à la vie en société.  Chez les tout-petits, perdre à un jeu peut être très dur émotionnellement parlant. Afin de les accompagner progressivement et de les aider dans cette étape, de nombreuses marques développent des jeux dit coopératifs où il n’y a ni gagnant ni perdant. Les enfants apprennent d’abord à jouer tous ensemble dans la même équipe avant de se lancer plus tard dans des modes de jeu plus compétitifs. Cela va leur apprendre à développer leurs compétences de leadership ou de prise de décision.

Ces jeux encouragent la communication, l’écoute, et l’acceptation de points de vue divergents.  Et à l’inverse, la réussite dans les jeux éducatifs procure aux enfants un sentiment d’accomplissement qui renforce leur confiance en eux. Cela, précisément, les encourage à relever de nouveau défi, à positiver, à persévérer face aux difficultés mais à comprendre particulièrement l’importance de travailler ensemble pour atteindre un objectif commun, une compétence précieuse dans leur futur parcours éducatif et professionnel.

Un apprentissage social en douceur pour les enfants, grâce aux jeux éducatifs

Selon les psychologues, l’interaction entre l’enfant et les jeux éducatifs produit des résultats tangibles sur son développement intellectuel. Par exemple, lorsqu’un enfant réalise une construction, il comprend rapidement que ses actions ont des conséquences : s’il touche la structure, elle peut s’écrouler. Cela va l’aider à résoudre des problèmes de plus en plus complexes.

Au-delà de cette réflexion, d’autres compétences essentielles sont développées. Par exemple, des jeux comme les puzzles permettent de stimuler leur motricité fine et d’accroître leur sens logique. Les jeux de société, quant à eux, aident à structurer la pensée et à améliorer la concentration.

Les jeux éducatifs stimulent également tous les sens des enfants. En manipulant les différents objets comme des cartes ou des pions, les tout-petits vont découvrir des textures, des couleurs et même des sons parfois. Toute cette exploration sensorielle va les aider à grandir en douceur et à enrichir également leur vocabulaire.

Quand les jeux éducatifs deviennent les piliers de l’enseignement 

En France, l’école alternative Montessori a depuis plusieurs décennies placé le jeu éducatif au cœur de ses méthodes d’enseignement. A travers des activités ludiques, les enfants vont apprendre à leur rythme tout en développant leur créativité et leur autonomie.

Les méthodes Montessori, sont depuis longtemps reconnues pour leur efficacité. Dans les systèmes scolaires basés sur la pédagogie Montessori, les jeux éducatifs permettent aux enfants d’apprendre à leur rythme, tout en explorant de manière autonome des concepts complexes. Le matériel Montessori, tel que les barres numériques, les puzzles géographiques, et d’autres objets sensoriels, est spécifiquement conçu pour encourager l’apprentissage autonome et expérimental des enfants. Ces outils ne sont pas seulement des jouets, mais des instruments éducatifs qui permettent à l’enfant de comprendre des concepts abstraits à travers des manipulations concrètes.

Par exemple, les barres numériques aident les enfants à visualiser et à comprendre les notions de quantité et de relation entre les nombres. De même, les puzzles géographiques leur permettent de découvrir la géographie à travers un apprentissage actif, en touchant et en déplaçant les différentes parties d’un puzzle représentant des continents ou des pays.

Cette approche favorise non seulement le développement cognitif mais aussi la motricité fine et la concentration. Les enfants sont libres de manipuler ces outils à leur propre rythme, sans la pression d’un résultat immédiat. Cela renforce leur confiance en eux et leur donne un sentiment d’accomplissement lorsqu’ils résolvent un problème ou finissent une activité. Les erreurs sont perçues comme des opportunités d’apprentissage, et les enfants apprennent à persévérer face aux défis. Cela permet d’adapter les activités à différents niveaux de difficulté, ce qui encourage un apprentissage progressif. Un enfant peut commencer par des concepts simples, puis évoluer vers des tâches plus complexes à mesure qu’il acquiert des compétences.

Cet aspect progressif du matériel soutient la personnalisation de l’apprentissage, où chaque enfant est respecté dans son individualité et son rythme de progression.

Des jeux éducatifs pour favoriser un apprentissage plus inclusif 

L’inclusivité dans les jeux éducatifs est une tendance croissante dans l’industrie du jouet, répondant à un besoin fondamental : permettre à chaque enfant, quelles que soient ses capacités, d’accéder à l’apprentissage. De plus en plus de jeux sont conçus avec l’idée de soutenir les enfants présentant des troubles comme l’autisme, la dyslexie ou d’autres difficultés d’apprentissage. Les enfants atteints de troubles du spectre autistique (TSA) peuvent bénéficier de jeux qui les aident à améliorer leurs compétences sociales et émotionnelles.

Des jeux éducatifs axés sur la reconnaissance des émotions, comme ceux qui utilisent des cartes visuelles et des sons associés à des expressions faciales, aident ces enfants à mieux comprendre et interpréter les émotions. Cela favorise leur inclusion dans des contextes sociaux, leur permettant de développer des compétences cruciales pour la communication. Les enfants dyslexiques, quant à eux, peuvent être soutenus dans leur apprentissage de la lecture par des jeux qui associent sons et images pour renforcer les compétences linguistiques. En combinant des éléments auditifs et visuels, ces jeux facilitent l’acquisition de la lecture et aident à surmonter les difficultés associées à la dyslexie. Ces outils permettent d’adapter l’apprentissage au rythme et aux besoins de chaque enfant, rendant l’éducation plus accessible. Cette quête d’inclusion s’étend également à d’autres handicaps, tels que les troubles moteurs ou visuels. Des jeux éducatifs utilisant des textures, des sons, ou des objets interactifs apportent des solutions innovantes pour rendre l’apprentissage plus sensoriel et adapté à tous les enfants.

Qu’ils soient physiques ou numériques, les jeux éducatifs ont prouvé qu’ils étaient bien plus que de simples distractions pour les enfants et s’imposent aujourd’hui comme étant des outils pédagogiques puissants. En offrant un cadre ludique où se mêlent apprentissage, développement social et émotionnel, ces outils pédagogiques permettent aux enfants de grandir tout en renforçant leur créativité, leur autonomie et leurs compétences cognitives. Dans un monde où l’éducation évolue pour s’adapter aux besoins de chaque enfant, les jeux éducatifs deviennent des alliés incontournables pour les parents. Non seulement ils rendent l’apprentissage plus accessible et motivant, mais ils offrent aussi une approche plus complète et inclusive de l’éducation, en prenant en compte les différences et en promouvant une vision collaborative du monde.  

Plus que jamais, apprendre devient un véritable jeu d’enfant, ouvrant la voie à une génération mieux préparée à affronter les défis de demain. 

L’importance du lien entre professionnels de santé et marques du secteur Kids

L’importance du lien entre professionnels de santé et marques du secteur Kids

dessins animés enfant

L’importance du lien entre professionnels de santé et marques du secteur Kids

Dans un contexte de diversification des corps de santé et d’attrait grandissant des enjeux liés aussi bien à la parentalité qu’au bon développement de l’enfant (réappropriation du corps de la femme en post partum, rôle du père dans la construction du lien avec le nourrisson, physiologie du bébé, développement du langage, etc.) les professionnels de santé gagnent en influence et développent leurs moyens de communiquer avec un public de plus en plus large.

Nous pouvons retrouver de nombreux professionnels de santé qui trouvent un nouveau public sur les réseaux sociaux tels qu’Instagram ou TikTok, qui offrent un espace nouveau et plus large pour partager leur expertise auprès des futurs et jeunes parents.

Ceux-là sont sensibles à ces contenus puisqu’ils permettent de transmettre des informations relatives à la santé, à l’alimentation ou encore au sommeil de manière centralisée et par le biais d’un relais de confiance. Dans une période stressante pour les jeunes parents, favoriser le dialogue permet de rassurer et de dissiper les craintes par la sensibilisation et les conseils. C’est d’ailleurs une des racines du développement de l’influence chez les professionnels de santé qui proposent du contenu sur des thématiques telles que la DME (diversification alimentaire menée par l’enfant), le développement ou le sommeil des enfants. Ces passionnés ou experts donnent leurs avis sur des produits, expliquent les diverses situations que les parents peuvent rencontrer, ou encore donnent leurs conseils à partir de leurs expertises au même titre que des influenceurs, mais avec un rôle de sensibilisation et formateur.

Les professionnels de santé occupent un rôle crucial pour les familles en offrant un accompagnement aux parents à la manière entre autres des sage-femmes qui permettent d’un côté un suivi rigoureux de la grossesse avec un pouvoir de diagnostic ainsi qu’un droit de prescription, mais aussi un soutien psychologique relatif au post-partum ou à la réappropriation du corps après l’accouchement. Le rapprochement avec les marques semble alors pertinent en ce sens qu’il peut permettre de coconstruire des contenus pédagogiques pour les parents de demain.

Un cadre législatif est toutefois en vigueur et délimité par la non-publicité médicamenteuse. En France, les professionnels peuvent bien entendu conseiller et citer des produits et aussi en recevoir, mais sans collaboration commerciale : la recommandation se fait de son propre chef sur la base de son expérience personnelle. Certains experts apparaissent cependant dans les contenus de marques, mais pour traiter d’un sujet de santé relatif à leur profession dans un spectre plus large.

Ainsi, pourquoi travailler avec des experts de santé ?

Car l’expertise des professionnels permet une valorisation des contenus et constitue une plus-value non négligeable !

Lorsque les marques et les experts travaillent ensemble, la marque fournit la plateforme, les produits et l’univers de marque tandis que la contribution de l’expert réside à la fois dans l’expertise « pure et dure » donnée (les conseils et les informations) mais aussi dans la posture de professionnel qu’il endosse. Par son savoir spécialisé autour des enfants et/ou de la puériculture, il apporte indéniablement des connaissances supplémentaires autant pour les individus que pour la marque.

L’expert de santé peut par ailleurs mettre en lumière des aspects moins évidents de l’utilisation des produits de la marque. Par exemple, il peut souligner des éléments tels que l’impact environnemental, les ingrédients controversés et leurs alternatives ou encore les recommandations relatives au produit. À titre d’illustration, lors d’une prise de parole relative à la poubelle à couches Tommee Tippee sur les enjeux du change pour les parents et pour bébé, une experte a pu mettre en lumière l’aspect hygiénique et bactériologique pour l’enfant. Ainsi, de précieux conseils ont été donnés sur la disposition de la poubelle dans la chambre et sur l’importance d’avoir des sacs à couches fermés. Les contenus sont qualitatifs, clairs, explicites et s’inscrivent dans la ligne éditoriale du conseil. Dans le contexte de la stratégie de communication de la marque suédoise BabyBjörn, il a été question de faire appel à une ostéopathe afin d’ouvrir le dialogue sur la position physiologique des bébés. Dans ce cas client, l’experte permet de sensibiliser les parents à avoir une bonne position dans les porte-bébés, et de respecter les règles de sécurité pour bien porter son bébé, mais surtout, de faire passer certains messages sur les besoins des tout-petits, et notamment ce besoin de proximité que permet le portage.

De plus, par leur expertise, les professionnels de santé apportent de la crédibilité au discours de la marque et a la capacité d’appuyer les supports de communication proposés. On peut noter à titre d’exemple le vocabulaire utilisé par les experts ayant travaillé avec Pediakid. Pour des contenus cocréés avec la marque de complément alimentaire, les experts ont en effet pris soin de détailler ce qu’était un nutriment, et quels étaient les besoins nutritionnels des enfants.
Ces échanges permettent donc d’informer le consommateur de manière plus complète. En ce sens, la collaboration avec des experts de santé permet également d’apporter un élément de différenciation par rapport à la concurrence, mais aussi de se présenter comme sérieux dans sa démarche.

Car la création de contenu avec des spécialistes permet de consolider la préférence de marque auprès des parents et des futurs parents !

 

En matière de santé ou de puériculture, la cible principale reste les parents et les futurs parents à la recherche de conseils. À travers des vidéos, des évènements ou toute sorte d’interventions, les professionnels sont en mesure de répondre aux questionnements et aux inquiétudes des adultes sur un sujet donné. Dans une démarche de brand content et de préférence de marque, les experts parleront d’alimentation, de sommeil ou encore de développement plus que d’un produit ou d’une marque en particulier. Il n’est donc pas question de créer une préférence d’achat de suite pour les consommateurs, mais bien de positionner la marque comme alliée des parents en quête de conseils et d’informations fiables. C’est pourquoi autant de ressources telles que des livres blancs, des tableaux, des tests, des diagnostics, des recettes, des fiches et des contenus explicatifs sont accessibles.

La présence d’un expert de santé renforce aussi indubitablement la crédibilité de la marque et les parents comme les consommateurs sont plus susceptibles d’accorder leur confiance. Cela peut conduire à une meilleure perception de la marque et à une fidélité accrue des clients. Le programme Bing destiné aux jeunes téléspectateurs, s’est rapproché de psychologues et de pédopsychiatres autant dans la conception des épisodes que dans la communication qui en a découlé. L’objectif de la marque était de produire un programme se rapprochant le plus possible de la perception d’un enfant sur son quotidien en utilisant l’éducation positive et l’importance de mettre des mots sur ses émotions a grandement été mise en avant grâce à des opérations d’influence. Par ces contenus didactiques et pédagogiques, les individus ne sont pas perçus et traités comme des consommateurs, mais bien comme une réelle communauté où chacun se sent à même de poser des questions et d’échanger sur un sujet commun et dans le cas de notre dessin animé, des clefs ont été données aux parents afin de faciliter le dialogue avec les enfants sur les émotions ressenties dans leur quotidien.

 

Car le rapprochement avec ces corps de métier permet de créer du lien avec les prescripteurs d’achat et les leaders d’opinions :

D’un point de vue marketing et stratégique, ce sont bien ces personnes qui sont en premier contact avec les futurs parents, car en effet, les cours d’allaitement ou bien de portage peuvent s’effectuer lors du dernier trimestre de grossesse ou bien dès les premiers mois du nouveau-né. Les professionnels de santé sont présents lors d’une période décisive pour les parents et leurs conseils en termes de produits ou de conseils ont une valeur non négligeable pour les modes de consommation futurs des patients. En ce sens, les marques faisant du gifting aux professionnels auront une chance de voir leurs produits tester en amont puis conseillés auprès de futurs clients si celui-ci sait convaincre le professionnel en question. La recommandation étant l’objectif final, certaines marques telles que Tommee Tippee ont travaillé le bouche-à-oreille de manière douce afin de devenir une référence auprès d’experts.  

Enfin, l’affiliation à une marque lors d’une intervention ou d’une rencontre est également bénéfique pour le professionnel de santé. En effet, celui-ci voit sa visibilité amplifiée par les canaux de communication de la marque et pourra donc atteindre un public plus vaste. Il peut ainsi partager son expertise, des bonnes pratiques et aider les consommateurs à prendre des décisions éclairées. La collaboration avec une marque peut également permettre d’avoir accès à des ressources supplémentaires pour développer des projets de plus grande ampleur, comme des lieux d’échanges et de rencontres.

En somme, il s’agit d’une relation gagnante-gagnante aussi bien pour la marque que pour les experts de santé, mais aussi pour les consommateurs.